Commentaire du CODE HAMMURABI p.19 et 21INTRODUCTION1 Phrase d’accroche Septième prince de la première dynastie de Babylone, Hammourabi (ce qui signifie « Hammu est grand » ou « Hammu guérit ») est le souverain le plus prestigieux de la Mésopotamie ancienne par l'ampleur de son œuvre politique et législative. Son règne de quarante-trois ans (1792-1750) est considéré comme l'âge d'or de la civilisation babylonienne. La découverte de son code par une mission française, …afficher plus de contenu…

Ce code n’est certes pas un exemple unique, on peut citer notamment pour exemple le Code d’Ur Nammu (roi d’Ur vers 2100 avant J.-C.) et de Lipit-Ishtar d’Isin (vers 1930 avant J.-C., des fragments) qui lui ont en partie servi de modèles, mais le Code Hammurabi (1750) est le seul à nous être parvenu intégralement sous la forme d’une stèle de basalte noir conservée aujourd’hui au Louvre, à la fois une œuvre d’art et une « compilation » de cas juridiques. Mais outre son contenu juridique, il s’agit d’une source exceptionnelle pour notre connaissance de la …afficher plus de contenu…

Les articles sont regroupés par grands chapitres. Les plus importants concernent la famille, l’esclavage, le droit commercial, droit agricole et droit administratif. Des mesures économiques fixent aussi les prix et les salaires.Des dispositions concernent la femme adultère : le flagrant délit (le mari peut faire exécuter la femme et son amant, mais si il pardonne, le roi intervient pour gracier aussi l’amant, la simple accusation du mari ne suffit pas, la femme accusée par la rumeur publique est soumise à l’ordalie du fleuve (si elle en ressort vivante, elle sera innocentée).B – Un texte à vocation universelleL’épilogue lyrique ne se contente pas de résumer son oeuvre de justice, il