Commentaire - guillaume apollinaire, guillaume apollinaire
Ensuite une description physique de son visage (« yeux dansant » v.6, « visage aux couleurs de France » v.8, « les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges » v..9) donne lieu à une comparaison des yeux de la femme avec ceux des anges, (« comme des anges » v.6), puis une suite d’adjectifs de couleurs (« bleus […] blanches […] rouges » v.9). On remarque que ces couleurs sont le symbole de la France. La femme fatale laisse le poète dans une situation plutôt délicate, il devient, comme muet, il se parle à lui-même (« elle était si belle » v.21) et se retrouve à en avoir peur (« elle me faisait peur » v.29). Le « si » que l’on retrouve à deux reprises …afficher plus de contenu…
On voit donc une évolution du rythme, mais également celle des sonorités. Des allitérations sont présentes tout au long du poème, comme l’allitération en « r » (« robe » v.1, « brodée d’or » v.2, « elle riait elle riait » v.7, « couleurs » v.8 et 10, « lèvres très rouges » v.9, « rond » v.11, « Récamier » v.12 …), et l’allitération en « f » (« France » v.8 et 10, « femmes » v.23 et 28, « fer […] flamme » v.25, « faisait » v.29). Une assonance est également présente, on a une assonance en « o » (« robe » v.1, « ottoman » v.2 et 15, « brodée » v.3, « panneaux » v.4, « épaule » v. …). Ce jeu de sonorité, montre là une forme traditionnelle du poème. Le fait que le poète fasse l’éloge d’une femme dans la première partie du poème