Commentaire l'Assommoir
Comment Zola arrive-t-il a faire de cette page, une page réaliste ?
Nous étudierons d'abord le caractère gargantuesque de ce repas en désaccord avec la classe sociale présentée. Ensuite, nous verrons la vision antipathique des personnages. Enfin, nous terminerons par la critique de la société par l'auteur. Cette description du repas nous montre un caractère gargantuesque de celui-ci grâce à plusieurs procédés.
Zola nous donne une impression d'abondance grâce au champ lexical de la nourriture ("oie", "blanquette", "épinée", "blanc", "viande", "haut de cuisse"...) mais aussi grâce au champ lexical de la quantité et de l'excès ("on recommença à dîner", "une pareille indigestion", "de gros morceaux", "s'emplissait trop lui-même", "ils en prenaient pour trois jours", "englouti"...).
Enfin, on remarque que les personnages ne mangent que de la viande et donc de la nourriture coûteuse pour une classe ouvrière. On en déduit donc que Gervaise a dépensé bêtement tout l'argent acquis dans la viande qui est consommée en grande quantité. Cependant, ce repas colossal et coûteux est en désaccord avec la classe qui nous est présentée. En effet, les personnages sont présentés comme étant plutôt grossiers grâce à un langage familier et des jurons ("tonnerre de Dieu", "décrottait", "bâfrer"...). Ils sont aussi présentés comme ceci, grâce à leur attitude à table. En effet, Gervaise est "tassée sur les coudes", les dames "dégrafaient leur robe", les dames Lerat, Boche et Putois "grattaient les os" et maman Coupeau "arrachait la viande avec ses deux dernières dents".
Zola nous présente également ses personnages de façon antipathique grâce à plusieurs moyens. L'auteur animalise les personnages en leur donnant des noms d'animaux comme Lerat, Putois et Poisson ou