Commentaire l'ennemi, baudelaire
Le temps est ainsi personnifié. Il se nourrit des forces vives de l'être humain: «Le Temps mange la vie » (vers 12). De plus, la position dominante du temps dans ce poème ainsi que sa supériorité sur la vie est mise en valeur par La fonction du Temps comme sujet du verbe « manger », tandis que « la vie » est un COD D’autre part, cette personnification du temps entraine une dépersonnalisation progressive du poète. En effet, pronom personnel « je » du poète se transforme en la première personne du pluriel « nous » afin …afficher plus de contenu…
En effet, la comparaison entre le temps et un vampire qui se nourrit de la vie du poète et de la vie en général est renforcée par l’emploi du champ lexical de la nourriture: « Le Temps mange la vie » (vers 12) ; « aliment » ( vers 11) et « ronge » (vers 13). De plus, la notion que le temps se fortifie en prenant la vie d’autrui est renforcée à travers l’emploi du champs lexicale de la vitalité et de la force : « vigueur » ; « vermeils » ; «cœur » ; « croit et se fortifie » ( vers 14) Ainsi, le temps est une force de destruction qui domine l’humanité. A travers son récit, Baudelaire est capable de personnifié, voir même assimilé le temps a un