Commentaire sur le portrait d'acis, la bruyère, la bruy
Le premier mouvement de ce texte se situe de la ligne 1 « que dites-vous » à la ligne 7 « tout le monde » et montre un dialogue faussement naïf et innocent. A travers le second mouvement, de la ligne 7 « une chose vous manque » à la ligne 11 « mots qui ne signifient rien », nous analyserons le constat et la leçon donnés par La Bruyère. Puis dans un troisième et final mouvement, de la ligne 11 « vous abordez » jusqu’à la fin « vous en avez », nous mettrons en valeur cette mise en scène créée par l’auteur.I – La fausse naïveté de La Bruyère à travers le dialogue[lignes 1 à 7 : « que dites-vous ? [...] tout le monde »]-L1 : questions croissantes Les questions croissantes forment un syntagme et un dialogue théâtral et montrent qu’Acis est enseveli sous les questions de LB qui feint une incompréhension -L1 « vous plairait-t-il » : le narrateur est courtois (même langage …afficher plus de contenu…
-L7-9 : phrase complexe avec 5 propositions qui semble embrouillée, confuse -> renvoie à la manière de parler d’Acis une période en rhétorique : une longue phrase complexe, elle a un rythme, un point final qui rejoint le début de la phrase il va perdre son interlocuteur comme Acis le fait pour dominer la conversation -L7 et 9 « une chose vous manque » : affirmation, répétition pour accentuer le propos-L8 « étonnement » : prévoit la réaction d’Acis, il est prévisible tonnerre, frappé par la foudre (l’idée) -> le narrateur a démasqué Acis-L8 « diseurs