Commentaire sur le ruban volé, les confessions, jean-jacques rousseau
Cependant, l’auteur réussit à y remédier de différentes manières. Nous allons d’abord nous pencher sur le côté vivant du récit, puis sur les fonctions que peuvent avoir l’aveu de l’auteur.Rousseau sait que pour que son œuvre intéresse le lecteur, il faut que le récit soit vivant. Un récit vivant signifie qui est concret et intéressant pour le lecteur. Pour ce faire, il va utiliser différentes méthodes.La première est le changement de rythme dans la narration du récit. En effet, un rythme qui varie permet d’éviter une discours monotone et rend donc le récit plus vivant. Une représentation de ce changement de rythme est l’alternance de phrases longues et courtes, permettant de créer une cassure dans le récit : « (…) il m'ôte la plus douce consolation des innocents persécutés : il me fait bien sentir ce que je crois avoir dit (…)» …afficher plus de contenu…
En avouant un secret et en montrant ses sentiments, il se dévoile complètement et se montre ainsi tel qu’il est.La troisième est d’essayer de se racheter auprès de Marion ou bien de se justifier aux yeux de ses détracteurs, ou de lui-même. En effet, il se sent coupable quant au sort réservé à Marion : « Eh ! si le remords d'avoir pu la rendre malheureuse est insupportable, qu'on juge de celui d'avoir pu la rendre pire que moi ! » (l.35-36). Il essaye aussi de se convaincre de sa propre innocence en prenant le lecteur à témoin.Enfin, la quatrième fonction de cet aveu est peut-être de remémorer l’amour qu’il ressenti autrefois à l’égard de Marion. En effet, même si les années passent, il éprouve peut-être toujours des sentiments. Le champ lexical de l’amour est ainsi présent à de nombreuses reprises : « jolie » (l.9), « séduire » (l.32), « aimer » (l.11) et « en