Introduction

Voltaire, de son vrai nom François Marie Arouet, né en 1694 est un philosophe des Lumières qui a toujours défendu la justice, notamment à travers de nombreux textes critiques suite à la condamnation de l'Encyclopédie. Ces textes deviennent alors pour Voltaire un nouveau moyen de transmettre ses messages : pour la plupart, ce fut des contes philosphiques. Parmi eux, on retrouve Candide, publié en 1759, un conte dont le genre se mélange entre roman d'éducation et de formation et récit de voyage, qui relate le parcours d'un héros dénommé Candide, qui découvre peu à peu, au cours de son voyage, les travers de la société et qui remet en question la notion d'optimisme.
Nous étudions le début du chapitre XIX, Candide et Cacambo, son compagnon de route, font la rencontre d'un esclave, « le nègre de Surinam » qui leur fait part de son vécu.
Comment, dans cet extrait, Voltaire dénonce-t-il l'esclavage ?
Ainsi, nous verrons dans un premier temps la description simpliste et sobre de l'esclavage, puis dans un deuxième temps, nous analyserons la condamnation de cette dernière.

Développement

Nous verrons dans un premier temps la description simpliste et sobre de l'esclavage par Voltaire derrière les propos du nègre. Nous remarquons la forme du texte : un dialogue encadré de narration. En effet, Candide introduit, et clôt le dialogue. Voltaire a décidé d'employer le discours direct afin de faire parler les personnages, et leur donner cette complicité dès la rencontre : ils partagent le même langage puisque Candide parle en hollandais et qu'il désigne son interlocuteur par « mon ami », puis il favorise la parole de l'esclave en posant des questions qui va inciter ce dernier à répondre en contant son histoire. Ainsi, dans la longue réplique du nègre de Surinam, l'esclavage est relatée dans le plus grand naturel : aucune démonstration, juste des explications. Les faits sont rapportés tel quel et le lecteur est seul juge de la situation. La simplicité de