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La Comtesse Anna de Noailles écrit ce poème, parut en 1901 dans un de ses recueils « le Cœur innombrable ». De registre lyrique est de genre poétique, il suit la composition d’une ode en étant formé de quatre quatrains d’alexandrins. Ici l’auteur va rendre compte de ses sentiments, les extérioriser. Elle fait part de son amour pour la vie, la chance de vivre, avec cependant une impression du passé. L’analyse de ce texte portera sur les évocations de la poétesse pour définir le vrai but du poème : laissé sa trace pour conjurer l’oubli.
Dans ce texte l’auteur, une femme âgée de 78 ans évoque ? . Quelles peuvent donc être ces évocations ? L’amour est important pour cette épicurienne. Le champs lexical de l’amour y est très développé : vers 4 « j’aimais », vers 11 « l’amour intimée », vers 14 « son cœur ému, troublé, surpris, ». Issue d’un milieu aisé elle l’apprécie dans son entier. Au travers de ses vers un bonheur évident transparait. Sa joie de vivre orne chacun de ses souvenirs, vers 8 « En nul endroit ne sont si belles qu’en mon âme. » elle aime et sait être aimée. Après de nombreuses années passées à apprendre ce sentiment si profond, elle rêve de différence, une terre inconnue : une nouvelle idylle. Elle évoque l’amour. L’amour passé, dans lequel on se repose. L’amour présent faisant vivre. Et un amour nouveau, qui nous laisse l’espoir. L’espoir d’une seconde vie dans un cœur nouveau. Son statut de comtesse lui permet de ne participer à aucun travaux des champs et de la maisonnée, « Attentive aux travaux des champs et des maisons, » vers 5. Ses vers évoquent ses activités, qui semblent créatives, voir deuxième quatrain. L’auteur est intéressée à tout ce qu’offre la vie et profite pleinement de ses jours. Elle se délecte du temps qui passe et regarde en tant que spectateur, s’orchestrer la nature « J’ai marqué chaque jour la forme des saisons, ». Cette femme est transcendée à l’idée