Comparaison rousseau freud

1793 mots 8 pages
Après le romantisme démesuré des années 1820, apparaît un tout nouveau courant appelé le réalisme, dans les alentours de 1850. Ce mouvement s’étendra jusqu’en 1950. La principale caractéristique du réalisme est, comme le nom le dit, le fait de vouloir représenter une société telle qu’elle est et sans artifice, bref, le fait de vouloir la représenter le plus réalistement possible. Ce courant a même tendance à dépeindre un monde complètement pessimiste, ce qui est notamment dû à Freud. Je m’explique. Sigmund Freud est apparu avec une théorie anthropologique tout à fait sombre et pessimiste pour l’être humain. Selon ce psychanalyste, l’homme ne serait qu’un être mené par deux puissantes pulsions : l’instinct de mort et l’instinct de plaisir. D’après Freud, un individu, le plus civilisé qu’il soit, n’est jamais complètement capable de mettre un terme à ces deux instincts. N’est-ce pas abaisser l’être humain, être le plus puissant de la planète terre, à un vulgaire animal? Bref, c’est l’avis des gens de l’époque. Ceux-ci qui étaient habitué à l’optimisme de Jean Jacques Rousseau ont été bien déçus. En effet, selon ce philosophe, l’humain serait un agent libre, donc, seul être sur cette terre, capable de résister au besoin.

Jean Jacques Rousseau, célèbre philosophe du dix-huitième siècle, est convaincu que l’homme est un être naturellement bon. En effet, à l’état de nature, l’humain ne se contente que de satisfaire ses besoins primaires. Dans ce monde, il ne cherche seulement que ce qui lui est utile à sa propre conservation. C’est l’état de société qui corrompt le véritable être docile qu’est l’humain. L’état de société, où l’amour de soi, qui servait auparavant à la conservation de l’homme, se transforme en amour propre qui l’amène à se comparer avec autrui et à devenir superficiel. Par contre, l’homme, selon Rousseau, est aussi un agent libre et un être perfectible. Effectivement, l’être humain se différencie des bêtes par sa capacité à résister au besoin. L’animal

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