Léon spilliaert
Peintre belge 1881-1946
Né à ostende. Il a toujours été seul et enfermé dans une certitude interieure de son art. Il a été influencé littérairement par Nieztche en particulier.
Il affirme qu'il avait dit tout ce qu'il avait à dire à trente ans. IL souffre très jeune d'un ulcère et pour éviter ses crises d'angoisse il s'isole la nuit dans les rues d'Ostande sa ville natale.

Vertige 1908 637x 476 musée d'ostende
Encre de chine, pinceau et craon de couleur
Un escalier monumental qui mène vers l'infiniment haut ou vers les abîmes les plus sombres. En haut, une femme affronte le vide et l'immensité.
La pluspart des personnages qui spilliaet à peint tendent à une distorsion qui les dépersonnalise, projettant ces figures à une distance indéfinir du sectateur, vu de dos, regardant ailleurs ou l'in ne voit pas leur expression, renforcant leur isolement. Spilliaert évoque le vent, en noir, au long foulard flottant.
Un lieu escarpé, isolé, qui peut soulever une désolation de la part de l'artiste ou une tristesse. Une image tirée vers l'abstrait → une manière géométrique de rendre compte de lespace et des blocs de couleur aux contours stylisés à l'extrême. Jacques Darras, poètes français, considère ses couleurs claires, par petite touche ou grands aplats dans ses tableaux, toujours relayant un contraste, comme des lunes liquides.
Les marches qui se rapprochent du sommet sont éclairées
Il écarte les détails mais arrive pourtant à créerle monumental sur petite échelle.Dans toutes ses œuvres, mystère, angoisse, solitude, et la recherche de sa propre identité que l'on retrouve dans ses autoportraits au caractère torturé.
Techniques pastels gouaches aquarelles et dessins à la plume
Ses tableaux gardent le mêmes tons saisissants.
Son utilisation de la couleur n'est jamais réaliste mais décorative, et surtout expressive de son état d'esprit .Michel de ghelderode (dramaturge belge) dit : il faut fuir dans un paysage lunaire de spilliaert , c'est paysages