COMPOSITION

Les Démocraties Populaires
(1945-1990)

En février 1945, les puissances victorieuses de la Seconde Guerre Mondiale (Le Royaume-Uni, les États-Unis et l'URSS) se sont réunis lors de la Conférence de Yalta pour discuter du sort à réserver à l'Allemagne et de la politique mondiale à mettre en place dans le futur pour préserver la paix.
Staline est alors dans une position de force puisque son pays s'est auto-libéré et qu'il a rendu la liberté à d'autres pays de l'Est qui étaient sous l'emprise d'Hitler. Pour lui, la priorité est de reconstruire son pays dont beaucoup d'usines ont été détruites, incendiées, bombardées. Ainsi, il espère secrètement s'emparer au maximum des industries allemandes pour arriver à ses fins rétablir l'économie de son pays qui est en grande difficulté.
De plus, il décide de prendre le contrôle des pays de l'Est qu'il a « sauvé » des griffes du IIIe Reich. Ainsi naissent les Démocraties Populaires, qui d'ailleurs ne sont pas des démocraties comme on peut l'entendre dans les pays de l'Ouest à l'époque (un parti unique), mais qui sont les États de l'Est se revendiquant communistes. Ce terme vient en opposition à celui de « démocratie bourgeoise » qui sont pour Staline les régimes occidentaux.
Dans ces démocraties populaires, on retrouve tout le bloc de l'Est c'est-à-dire la Pologne, l'Albanie, l'Allemagne de l'Est (qui devient la RDA en 1948), la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie.
Ainsi, on peut légitimement se demander sous quelle forme l'influence soviétique s'opérait dans ces démocraties populaires, quels furent leurs rôles durant la Guerre Froide et comment ont évolué les relations entre les pays satellites et le modèle du « grand frère soviétique », et ce, en voyant tout d'abord les origines des démocraties populaires puis leur fonctionnement en tant que « pays satellites de l'URSS » et enfin, en montrant les premières contestations qui ont abouti à la fin des démocraties