Compte rendu de l'africain
Ce livre correspond à la définition de l’autobiographie ; c’est un personnage réel qui narre sa propre existence avec des éléments concrets et des personnages qui ont réellement existés. Malgré que le narrateur ne fasse pas de pacte autobiographique à l’ouverture de son livre, on est tenté de le croire et de croire à son histoire. L’exactitude des évènements et des souvenirs racontés nous laisse à penser qui tout ce que nous livre le narrateur est la vérité pure. Dans le récit l’auteur est à la fois narrateur et personnage.
En écrivant cet ouvrage il a voulu revivre ses souvenirs personnels afin de mieux connaître et de comprendre le personnage qu’était son père et pourquoi il agissait de cette manière dure et stricte. Il voulait également faire une recherche de lui-même, des recherches plus poussées sur ses origines pour mieux comprendre le sens de son existence. « Il m’a fallu retourner en arrière, recommencer, essayer de comprendre. En souvenir de cela, j’ai écrit ce petit livre. » (page 10)
De plus, Jean-Marie Le Clezio aborde les motifs propres à un récit autobiographique ; la naissance, l’enfance, la famille et les proches et des lieux déterminants de sa vie. On apprend également que certaines de ses mémoires ont été transmises par sa mère (comme le passage ou il découvre vraiment la vieillesse) : « Non, elle n ‘est pas malade, elle est vieille, c’est tout » (de la mère a J.M. Le Clézio, page 15), ce qui nous confirme que c’est un récit autobiographique
Ce livre correspond à la recherche du père du narrateur, son fils, le narrateur, à travers son livre, essaie de comprendre quel homme il était réellement. Pourquoi était-il un homme amer, dur et autoritaire, pourquoi, une fois sa famille retrouvée, était-il si distant et froid. Le Clézio cherche à analyser les raisons pour lesquelles il y a toujours eu une barrière entre lui, son père et son frère. En écrivant cette autobiographie il cherche à rattraper le temps