Conception freudienne
Tout d’abord, la révolution Freudienne peut s’observer de différent aspects. En premier lieu, celui des maladies mentales. Avant Freud, un malade mental était considéré comme un condamné, un démon qu’il fallait exorciser, une malédiction dont seul le prêtre ou tout autre délégué de pouvoirs spirituel pouvait guérir.
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Jean-Martin Charcot, précurseur de Freud, fût l’un des premiers à s’intéresser de manière plus approfondie aux maladies mentales. Il trouva une méthode pour les guérir, mais seulement temporaire : l’hypnose. Cela avait beau être temporaire, cela prouvait ainsi que la dite maladie n’était pas le fruit d’un dysfonctionnement corporel, mais plutôt mentale.
Freud, qui avait entendu parler de Charcot, réussit à obtenir une bourse afin d’aller étudier au près de lui, et devins son assistant ainsi que son traducteur attitré pour la langue allemande. À son retour à Vienne, Freud ouvrit une clinique chez lui. Ayant comme titre «spécialiste des maladies nerveuses», il sera invité par la Société des Médecins autrichiens à raconter son expérience auprès de Charcot ainsi que ses découvertes. L’avis général fût que Freud ne faisait seulement qu’adhérer à une mode de l’époque, l’hypnose. Mais ce n’est pas tout le monde qui était de cet avis. Dans la salle de conférence, un certain Josef Breuer se retrouvait dans les paroles de Freud. En effet, les expériences décrites par Freud correspondaient en partie aux siennes. Breuer avait mis en œuvre une méthode de guérison appelé le procédé cathartique. Méthode qui consistait à faire parler le patient de ses traumatismes anciens, tout ça sous hypnose, en leur imposant d’habiles questionnements afin de libérer les symptômes que leur refoulement avait créé. Mais cette méthode, tout comme celle de Charcot, ne guérissait pas tout à fait les patients.
Au début de sa carrière, Freud comptait utiliser deux outils ; l’appareil électrique et