Conception freudienne
0. Quelques cas et situations interpellant.
Les médias rapportent des faits divers : tueur fou, un jeune qui met le feu à sa maison,…. Ces actes nous interpellent dans la mesure où la raison humaine n’est pas capable d’orienter nos actes. La maîtrise que l’on a sur ce que l’on fait ou dit n’est pas aussi complète/ totale qu’on le voudrait. Chacun peut perdre le contrôle de ses actes. Le comportement humain ne se ramène pas qu’à des choses conscientes.
1. Les fondements théoriques : les déterminismes inconscients.
1.1. La psychanalyse freudienne.
Freud a suivit une formation en médecine et devient docteur en 1881. Issu d’une famille modeste de vienne, la situation sur le plan matériel n’es pas garantie. Il a commencé à exercer sa médecine sur des patients appelés « les nerveux ». Ceux sont des personnes qui ont des troubles de la personnalité. Il démarre donc sa carrière avec une clientèle assez particulière. Et donc, ses collègues le considéraient de manière dédaigneuse. Freud va se consacrer à l’étude de différentes maladies et plus particulièrement à une des formes les plus pointues qui est l’hystérie. En 1893, il va collaborer avec le médecin Breuer et ils vont ensemble publier un ouvrage sur les études de l’hystérie. Il souligne l’importance de l’affectivité et met en avant la différence entre les actes psychiques conscients et inconscients. Ils soutiennent que les symptômes sont liés à des événements précis de la vie des personnes. Freud va rechercher l’origine de ses symptômes et se tourner vers la période de l’enfance. L’enfance est le moment où l’équilibre psychique est encore instable. Et donc, l’enfant peut être marqué d’un fait passé (absence du père, décès, violence,…). L’enfant se retrouve donc amener à être le témoin volontaire de paroles, de faits qui impressionnent son regard sur les personnes qu’il aime. L’enfant va essayer d’oublier les souvenirs de ces éléments qui