CONCEPTS DE LA GESTION DES STOCKS

LA GESTION DES FLUX

SECTION 1 – LES FLUX PHYSIQUES

1. Le stock

1) Définition Un stock est une « quantité de marchandises en réserve (…) [ou encore] en comptabilité : [un] ensemble des produits finis non vendus, des produits semis ouvrés et des matières premières, détenus par l'entreprise à une date donnée ».[1] Dans son ouvrage, Pierre Zermatti, le définit plus précisément comme étant « une provision de produits en instance de consommation »[2].

2) Fonction Le stock est souvent schématisé ainsi : en amont, un flux d'entrées (exemple : livraison de fournisseur) sur une période donnée, et en aval, un flux de sorties (exemple : vente, perte, casse). Le stock se situe donc entre ces deux flux, comme un réservoir. Il est ainsi défini comme un solde du total des entrées et du total des sorties sur une période donnée. Il dépend de facteurs en amont et en aval observables et subis, sur lesquels nous n’avons aucune emprise[3]. Le stockage se définit alors comme « la création artificielle d'un stade intermédiaire, qui permet de rendre le flux d'écoulement (…), partiellement indépendant du flux d'alimentation.»[4]

3) Flux de stock Un flux est un écoulement, un mouvement, un déplacement.[5] Le stock est ainsi déterminé par un flux d’entrées, en amont, et un flux de sorties, en aval. En logistique, nous sommes en présence de deux flux : un flux physique et un flux d’informations[6]. Pour en comprendre les enjeux, il convient de commencer par tracer le cheminement de ces flux dans le contexte de la chaîne logistique[7].
[pic]Source : G. PACHÉ, La logistique : enjeux stratégiques, Vuibert Entreprise, 1994[8]

1. Le flux physique

Ce flux concerne le mouvement des marchandises traversant la chaîne logistique, des matières premières aux produits finis, depuis le producteur ou fournisseur jusqu’au consommateur final. Il résulte de la mise en œuvre des activités de transport