Condition féminine au siècle des Lumières
L’écrivain britannique Mary Wollstonecraft est considérée comme l'une des premières philosophes féministes. Elle argumente qu'afin de créer une société basée sur la raison, les femmes, tout comme les hommes, doivent être traitées comme des êtres rationnels. Elle est connue pour son ouvrage Défense des droits de la femme (A Vindication of the Rights of Woman, 1792).Classes sociales privilégiées[modifier | modifier le code]
Salons[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Salons littéraires et Femmes et salons littéraires.
Une Soirée chez Madame Geoffrin par Gabriel Lemonnier.
Le phénomène des salons commence à la fin du xviie siècle, dans un contexte prospère. On s'adonne à l'art de la conversation, il s'agit là d'un phénomène parisien et plutôt français. Les salons sont tenus essentiellement par des femmes, souvent issues de la bourgeoisie et ayant des connaissances (Madame du Deffand, Madame Lambert, Claudine Guérin de Tencin, Marie-Thérèse Geoffrin, etc.) Pour que son salon connaisse le succès, la maîtresse du lieu doit s'attacher les services d'un philosophe qui lance les débats. Tenir un salon est l'une des activités les plus recherchées par les femmes, la qualité des invités témoigne de leur pouvoir d'attraction et la réputation du salon repose sur les invités.
Les salons sont des lieux de diffusion de la culture. La liberté d'expression apparaît, ainsi que la notion d'égalité. Ils permettent aux encyclopédistes de faire passer leurs idées. Helvétius et Holbach exposent leurs idées matérialistes.
Sciences[modifier | modifier le code]