Conférencede potsdam
Elle s'est déroulée avant même la fin de la Seconde Guerre mondiale pour fixer le sort des ennemis des forces alliées. Si l'Allemagne avait capitulé depuis deux mois, la victoire était imminente au Japon qui venait de subir de lourdes pertes territoriales et militaires.
L'accord de Potsdam est promulgué et signé par les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union soviétique , le 26 juillet 1945.
Concernant le Troisième Reich [modifier]
Le Troisième Reich est démantelé et la séparation entre l'Allemagne et l'Autriche exigée, chacun de ces deux territoires doit être divisé en quatre zones d'occupation.
L'Allemagne voit un déplacement vers l'ouest de sa frontière orientale et perd la Prusse-Orientale au profit de la Pologne et de la Russie qui occupe Königsberg. Ceci représente une perte d'environ 25 % de son territoire dont la Haute-Silésie, deuxième centre industriel du pays.
L'expulsion d'Europe de l'Est des populations ethniquement allemandes, largement entamée soit de manière spontanée par les Allemands eux-mêmes fuyant devant l'Armée rouge, soit initiée par les populations locales dans le vide juridique de l'immédiate après-guerre. La Tchécoslovaquie entérine légalement cette expulsion raciale, et dès le 2 août, soit le jour de clôture de la conférence, dans le cadre des décrets Beneš, retire la citoyenneté tchécoslovaque aux ressortissants des minorités allemande et hongroise, entamant leur expulsion.
Les « quatre D » sont mis en place, soit le désarmement ou la démilitarisation ;