Conflit gréco-turc
À la fin de la Première Guerre mondiale, la Turquie, produit du démantèlement de l’Empire ottoman, est désormais occupée par les pays de l’Entente : la Grande-Bretagne, la France et l’Italie. À ce moment, le territoire turc paraît très faible pour les Grecs[1]. Ceux-ci n’hésitèrent pas une seconde : le 15 mai 1919 la Grèce envahit la ville de Smyrne (appelée Izmir en Turc). Cet affront suprême vis-à-vis les Turques fut la goutte qui a fait déborder le vase.
En effet, depuis quelques années déjà, la Grèce, menée par son nationalisme exacerbée, souhaitait unir tous les Grecs en une seule nation. Pour ce faire, elle devait s’approprier les territoires alors occupés par la Turquie. Ce conflit gréco-turc dura jusqu’en 1922 et un traité de paix fut signé en 1923, à Lausanne. Malgré le fait que cette guerre n’a pas été une des plus violentes de l’histoire de l’humanité, elle est tout de même très marquante dans les anales de la Turquie et de la Grèce.
Ce conflit tire son origine du sentiment national des Grecs qui a alors atteint son paroxysme, ainsi que de la Première Guerre mondiale. Suite à la fin de ce massacre qui s’éternisa jusqu’en 1918, l’Empire ottoman fut démantelé et ainsi la Turquie fut créée. Celle-ci a ensuite souhaité son indépendance, être débarrassée de l’occupation occidentale tandis que la Grèce envahissait le principal port de l’Asie mineure, Smyrne. Suivi alors un conflit de plus de trois ans, qui fut réglé à Lausanne, en l’an 1923.
1. Les origines
À la suite de la Première Guerre mondiale, les pays de la Triple Entente se répartissent une certaine partie des territoires vaincus. Parmi ceux-ci, l’Empire ottoman, un des principaux acteurs de ce massacre international, fût occupé par de nombreux Italiens, Français et Anglais. De plus, un nouveau pays fut créé avec le démantèlement de l’Empire ottoman : la Turquie. Le territoire de ce pays alors produit s’étend aujourd’hui de la mer Noire à la mer Méditerranée, avec la mer