Conflit Israelo-Palestinien
Fin du XIXe siècle, une idéologie politique appelée sionisme apparait. Il s'agit d'un mouvement d’ampleur mondiale dont l’objet fut le retour des Juifs dans leur ancienne patrie, la terre d’Israël. Le sionisme politique a pour objectif la constitution d’un État juif en Palestine.
En 1917, les Britanniques, par l’intermédiaire de la Déclaration Balfour, se déclarent en faveur de l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif. En 1920 la Société des Nations donne aux Britanniques mandat en Palestine. En 1919 se tient à Jérusalem le Congrès de la Palestine arabe qui exige l'annulation de la déclaration de Balfour.
L'opposition arabe palestinienne culmine avec la Grande Révolte de 1936-1939. Menée par les nationalistes palestiniens, elle s’oppose à la fois à la présence juive et britannique en Palestine et aux hommes politiques palestiniens se revendiquant d’un nationalisme panarabe.
Le 14 février 1947, le gouvernement britannique de Clement Attlee, ne parvenant plus à maintenir l’ordre en Palestine et sortant ruiné de la Seconde Guerre mondiale, décide de remettre son mandat aux Nations-Unies.
Suite aux crimes de guerre que les juifs ont subi pendant la deuxième Guerre mondiale, les Nations unies ont été sensible au mouvement sioniste. Le 29 novembre 1947, la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies recommande le partage de la Palestine en un État juif et un État arabe et une zone « sous régime international particulier ».
Adoptée par les membres des Nations unies, elle est refusée par les Arabes et critiquée par les sionistes qui s’y rallient malgré tout. La résolution ne sera jamais appliquée.
Le 14 mai 1948, David Ben Gourion proclame la naissance de l’État d’Israël. Le 15 mai 1948, débute la première guerre israélo-arabe, après cinq mois de guerre judéo-palestinienne. L'annonce provoque l'entrée en guerre immédiate des Etats arabes (armées de Jordanie, d'Egypte et de Syrie,