Conférence de copenhague
Note de réflexion
L’échec de la conférence de Copenhague marque un coup d’arrêt dans les négociations internationales sur le climat. D’ores et déjà des constats s’imposent. Un sujet aussi brûlant que le climat doit être mené autrement, différemment sous peine de la reproduction du scénario de Copenhague. En effet, la particularité de l’écologie c’est qu’elle touche tout le Monde, sans exception. La pollution ne s’arrête pas aux frontières limitrophes des pays. Elle bouleverse les rapports entre les nations qui doivent s’accorder ensemble pour lutter contre les effets du réchauffement climatique. La conférence de Copenhague n’est donc que la représentation de ces nouveaux enjeux mondiaux. Cet exemple montre qu’aucune solution n’est envisageable sans un véritable changement des rapports entre pays mais également d’un ensemble de facteurs qui ont abouti à cet échec.
On est amené à s’interroger sur le fonctionnement de nos sociétés qui participent à la détérioration de notre environnement. Mais aussi à la scission des intérêts entre les pays qui participent largement à la discorde lors les négociations pendant de la conférence de Copenhague. Un ensemble de facteurs, qui par extension remet en cause la gouvernance onusienne. Saurons-nous faire face à ces obstacles pour relever le défi majeur du 21ème siècle ? Notre planète ne peut plus supporter le modèle économique productiviste actuel, fondé sur une croissance toujours plus importante. La hausse considérable des gains de productivité durant les dernières décennies en raison des progrès technologiques signifie que pour produire la même quantité de biens d’une année sur l’autre on a besoin de moins de main d’œuvre. Cette configuration ne pose pas de problème si la croissance économique compense ces gains de productivité. Lorsque la croissance n’est plus aussi dynamique que les années précédentes, l’économie est déséquilibrée, on