Tout d'abord qu'est ce que l'animal? Qu'est ce que je vois en lui? Et que peut-on qualifier d'animal?
En effet une huître et un chat sont deux animaux et pourtant ils sont différents. Un chat est un animal domestique, c'est-à-dire qu'il a été apprivoisé par l'humain et que sa survie dépend de celui-ci.. Nous devons le considérer comme un sujet et non comme un objet car il a des droits et des devoirs et moi-même j'en ai envers lui. Cet animal n'est pas une machine, mais un être vivant que j'élève et que je dois respecter, je me dois de ne pas être cruel envers lui, les hommes ont un devoir d'humanité envers les animaux. Je dois le respecter et ne pas lui donner des conditions de vie indignes, car même si c'est un autre être , auquel je n'ai pas accès, il est peut être aussi mon alter-égo. Pour être ressemblant il faut être différent et inversement, or finalement cet être n'est pas si différent de moi, en effet tout comme l'homme, certains animaux sont en mesure de s'échanger des informations par le moyen de signes ou de cris. L’homme a un corps. Il lui faut manger, dormir, se reproduire ; en cela, sa parenté avec l’animal saute aux yeux. Mais cette ressemblance superficielle masque une différence profonde, l'animal est un être auquel je n'ai pas accès, en réalité, nous ne savons pas ce que sont les animaux, nous ne les considérons qu'en les humanisant , c'est-à-dire que nous interprétons leurs actes de la même façon que les nôtres, c'est un raisonnement anthropomorphique. Lorsqu'un animal domestique tel que le chien par exemple gémit, l'homme interprète cela d'une telle façon qu'il s'imagine que le chien désir quelque chose comme manger ou sortir, alors que peut-être est ce quelque chose de tout à fait différent. Nous interprétons leurs gestes comme nous interprétons les nôtres depuis toujours, sans nous poser de question, alors peut-être que nous nous trompons sur cette interprétation. Selon Descartes, il faut traiter les animaux comme des objets et non comme