Conséquences géopolitiques de la drogue en Afganistan
Introduction Depuis 2001 et la chute du régime des talibans, la culture du pavot en Afghanistan bat tous ses records malgré l’action antidrogue menée par la communauté internationale et le gouvernement Karzaï. 1) La consommation de drogue en provenance d’Afghanistan
Avant toute chose, précisons que, le trafic de drogue étant interdit, les organismes qui achètent leur opium aux Afghans constituent logiquement des organisations dites souterraines : les maffias.
Il est donc impossible de fournir des chiffres exacts ou des noms précis d’acheteurs. Cependant on peut tout de même affirmer que, pour 28 millions d’habitants, il existe en Afghanistan au moins un million de toxicomanes. Les Afghans sont ainsi les premières victimes de leurs agissements ; ils trouvent en effet dans l’opium et l’héroïne un remède aux soucis que leur cause la pauvreté.
Bien sûr on admet communément que le monde occidental est gangrené par la drogue ; mais préciser le rôle joué par les pays dans ce trafic, savoir si certains Etats tolèrent, protègent ou même financent le commerce de l’opium, relève de l’impossible ; car se risquer à avancer des hypothèses (si vraisemblables soient-elles) c’est violer le politiquement correct.
Il faut donc se borner à insinuer que la facilité avec laquelle la drogue est commercialisée paraît quelque peu suspecte, comparée avec les nombreux moyens dont bénéficient les brigades anti-drogue pour empêcher son expansion, et par conséquent son impressionnante consommation.
2) Lutte pour le contrôle du marché afghan (depuis 2001)
Depuis 2001 et la chute des talibans, l’Afghanistan a radicalement changé de visage. En effet, quand ils étaient à la tête du pouvoir, ces activistes musulmans interdisaient la culture du pavot qui était contraire à leur religion. Mais avec l’imposition d’Hamid Karzaï par les Américains aux plus hautes responsabilités, les talibans ont décidé de favoriser cette culture dont le profit leur permet