Conscience
==>"Le moi n'étant que le centre du champ conscientiel ne se confond pas avec la totalité de la psyché... il y a donc lieu de distinguer entre le moi et le soi, le moi n'étant que le sujet de la conscience, alors que le soi est le sujet de la totalité de la psyché, y compris l'inconscient. Jung.
"Ainsi le Soi est infiniment plus vaste que le Moi... mon âme et ma conscience, voilà ce qu'est mon Soi dans lequel je suis inclus comme une île dans les flots..." Jung.
==>Par contre Alain: "La plus grave de ces erreurs est de croire que l'inconscient est un autre Moi; un Moi qui a ses préjugés, ses passions et ses ruses; ... contre quoi il faut comprendre qu'il n'y a point de pensées en nous sinon par l'unique sujet, Je..." Alain, Éléments de philosophie page 147.
Voir aussi les analyses de Sartre sur la mauvaise foi (le moi s'identifie à la conscience) dans l'Être et le Néant, page 87. Voir dans aide aux dissert http://www.philagora.net/dissert.php l'aide pour le sujet Peut-on se mentir à soi même ? http://www.philagora.net/dissert2/mentir.php
== Pour l'analyse progressive, pour le plan progressif et pour le plan dialectique:
La conscience comme acte de transcendance (toute conscience est conscience de quelque chose) fait apparaître le monde, autrui. Mais cet acte de transcendance s'apparaît à lui même, c'est la présence à soi, le soi comme auto-affection de l'acte de transcendance. En effet si l'acte de transcendance ne s'éprouvait pas lui même, il serait inconscient. On peut considérer que la présence à soi est l'essence de la conscience, le fondement de la manifestation, de tout ce qui apparaît.
S'identifier signifie se confondre avec, ne faire qu'un.
==> Si tout conscience est conscience de quelque chose, n'est-elle pas en ce sens un acte, un plus par rapport à la simple présence à soi?