Conscience
I. La conscience, « organe » de perception
! La conscience est le mode de la perception des choses
• Avoir conscience de quelque chose, c'est distinguer la chose de soi et des autres choses. On peut donc classifier les éléments de la connaissance à partir de la conscience que l'on en a.
• Je perçois le monde grâce à ma sensibilité, c'est-à-dire grâce à mes sens, et cette simple perception est pour moi consciente. A la perception simple, s'ajoute la pensée que je perçois la chose.
! Par sa faculté consciente, l'homme se situe au-dessus de la nature
• L'homme se situe en vis-à-vis du monde, en même temps qu'il en fait partie.
• La conscience opère la synthèse des données extérieures et les rapporte au sujet.
• Cette distance permet au sujet de comprendre (de considérer dans leur totalité) les objets du monde et de les analyser.
• La distance que la conscience opère avec les choses est la condition de la connaissance.
II. La conscience, point de départ de la connaissance de soi et du monde (théorie classique) ! Le doute systématique
• Ce premier principe ne peut être découvert qu'à l'issue de l'élimination de toutes les idées qui peuvent être mises en doute.
(méthode du doute systématique).
L'inconscient
I. Le contraire de l'état conscient
! Une partie de nos actes échappe à notre conscience
• Il se passe des choses dans notre psychisme qui ne dépassent pas le seuil de la conscience. Le sujet n'a donc pas tout pouvoir sur son psychisme. • Le psychisme est constitué de deux grandes forces souvent contradictoires, l'une consciente, l'autre inconsciente.
! L'inconscient, c'est l'incompréhensible, le désordre
• L'inconscient est le lieu des pulsions, des désirs. L'inconscient fait partie de l'irraisonné.
! L'inconscient, c'est pourtant une organisation
• Si une partie de nos actes est inconsciente, c'est parce que