Conscience
INTRO :
Le poète compare sa vie avec celle de la nature, l’homme vieillira et quittera la planète
DEV :
Ce poème se construit en quatre quatrains d'alexandrins. Les rimes sont croisées et sont souvent suffisantes (« monts » et « aimons »), voire riches. Les temps verbaux dominants sont le présent de l’indicatif et le futur simple. Ces temps jouent un rôle majeur pour le sens du texte. On peut remarquer l’emploie unique du passé composé au vers 1. La nature est évoquée dans les 3 premiers quatrains tandis que V.H parle de lui seulement au dernier quatrain, celle-ci a donc plus d'importance.
Au vers 13, l'expression "Mais moi" Le "moi" correspond à celui du romantisme, le poètes exprime ses sentiments et parle de lui, la conjonction de coordination "mais" marque une opposition. Il s’oppose donc à tout ce qu'il a dit précédemment : il est différent de la nature et se compare à elle. Cette opposition est accentuée par le changement radical du style d'écriture puisque la césure principale n'est plus à l'hémistiche.
L'expression «courbant toujours plus bas ma tête» nous donne une image de l'écrasement du corps par le temps qui passe et l'inaptitude de l'homme à porter le fardeau de la vie sur son dos.
Au vers 14 : "je passe, et, refroidit sous ce soleil joyeux" il vieillit contrairement à la nature et c'est pour cela qu'il refroidit car normalement quand le soleil est présent, il réchauffe. Il fait une antithèse en