Conséquences de la seconde guerre mondiale dans une ville
La Seconde Guerre mondiale touche Saint-Dizier le 10 Mai 1940.
Dès le 3 Septembre est arrivée à Saint-Dizier une compagnie de tirailleurs algériens chargée d’assurer la sécurité militaire en ville et de protéger les différents services. Des ouvriers creusent des tranchées-abri et les caves voûtées sont renforcées. L’E.S.T.I.C (maintenant lycée privée) avec son internat est réquisitionné à titre d’hôpital auxiliaire de campagne dirigé par le docteur Fievet.
Le 10 Mai 1940 une grosse offensive Allemande se déclenche à Saint-Dizier, ce qui coupe en deux la ville. Le sud et l’ouest se trouvent en zone occupée, le nord et l’est en zone interdite. Le 10 Mai, 3 fortes bombes tombent sur la passerelle pour la faire sauter.
L’autorité a refusé l’évacuation de la ville, estimant que les seules populations marnaises et meusiennes étaient directement menacées par l’avance allemande. Avec ne nombreux coups de feu, des milliers de personnes prise de panique veulent fuir vers Joinville et Chaumont. Il n’y a plus de train, les Bragards poussant des brouettes, bicyclettes et voitures d’enfants chargées de bagages partent vers ces villes. Sur une population évaluée de 19 500 habitants seuls environ 700 sont restés sur la