Convaincre, persuader et d
« J’accuse » (1898)
1. But immédiat de l’intervention « J’accuse » : La révision du procès de 1894 du capitaine Dreyfus, officier français juif injustement condamné en 1894. But plus général : lutter contre l’injustice.
2. Chaque argument est présenté dans un paragraphe débutant par « J’accuse » pour appuyer la force De son argumentation.
3. Progression du texte : - instruction à charge du lieutenant colonet du Patry de Clam - complicité du Général Mercier - dissimulation de peuve d’innocence par Général Billot dans un but politique - complicité du Général de Boisdreffe du Général Gonse, coupables d’antisémitisme - enquête partiale menée par Général de Pellieux et Commandant Rovary - rapports mensongers et frauduleux des trois experts en écriture - manipulation de l’opinion par les bureaux de la Guerre dans les journaux - manque de transparence du procès, pas de début contradictoire, non-présentation de pièce déter- Minant de l’accusation.
4. Diabolique, néfaste, saugrenues, coupables, cléricale, sainte, inattaquable, scélérate, monstrueuse, Impérissable, naïve, mensongers, frauduleux, abominable, secrète, juridique. Ces adjectifs traduisent le plus souvent une volonté de nuire par machination.
5. C’est un geste volontaire au mépris de la loi. En anticipant le risque de diffamation, Zola pense annuler toute poursuite.
6. « J’attends » signifie que Zola souhaite prendre part au débat et défendre Dreyfus, quite à en payer Les conséquences. Il s’engage.
Voltaire (1694-1778)
Traité sur la tolérance (1769)
1. « Nous » désigne les chrétiens catholiques. Ce pronom met le lecteur dans une situation de groupe, l’ensemble des chrétiens catholiques, Afin qu’il se sente concerné par le sujet et suscite un sentiment de culpabilité quand Voltaire Désigne les « persécuteurs », les « bourreaux », les «