Pour ce corpus nous étudierons quatre textes : En commençant par celui d’Agrippa d’Aubigné, Les Tragiques, « Misères » datant de 1578 a pour but de donner une vision de la situation de la France. En continuant avec Victor Hugo, Châtiments, « II » publié en 1853. Puis « Ce cœur qui haïssait la guerre » de Robert Desnos, écrit pendant la Seconde Guerre mondiale, publié de façon posthume dans le recueil Destinée arbitraire en 1975. Pour finir avec le poème de Boris Vian, « A tous les enfants » de 1954 à 1959. Nous comparerons les points de vue sur la guerre dans ces différents textes. Pour commencer dans une première partie nous parlerons de la guerre, de ses difficultés et autre. Puis dans une seconde nous exposerons les divers partis que prennent les auteurs à travers leurs œuvres. Ensuite dans une troisième partie, il sera question des diverses dénonciation de la guerre. Et pour finir il sera questions des thèmes dominants ces œuvres et leurs utilités.

Premièrement, nous pouvons constater que dans chacun des quatre textes, la guerre, principal sujet, est d’une extrême violence et paraît difficile. Cela est prouvé de pars un champ lexical de la douleur présent dans les quatre textes. On remarque plusieurs champs lexicaux dans le premier texte, celui de la violence : « sang », « courroux », « coups »... et celui de la guerre : « combat », « conflit »... De plus le superlatif du vers trois « le plus fort.. » donne une idée de violence dans la description. Dans le deuxième texte, la guerre est toujours aussi dure « chocs, rencontres, combats » ; « sans repos, sans sommeil, coudes percés, sans vivres ». Dans le troisième texte Robert Desnos exprime dés le premier vers sa haine de la guerre : « Ce cœur qui haïssait la guerre » vers 1 et 17. Puis on retrouve une guerre omniprésente à travers un champ lexical de la guerre et du combat : « la guerre » (vers 1 et 13), « bat », « combat », « bataille » (vers 1)… Dans le dernier texte la notion de guerre n’est pas