Corpus britannicus acte iii scène 8
Le discours galant caractéristique du XVIIe siècle s’entrevoit ici tout comme dans la déclaration « Le bonheur de lui plaire est le seul où j’aspire. » (vers 1065). L’adjectif « seul » montre que Britannicus n’envisage pas d’autre source de félicité que d’être aimé par Junie. Ce sont justement les menaces et attaques de cet amour par Néron qui confèrent à l’amant la force de lui tenir tête. Les répliques des deux personnages s’enchainent parfois en rebondissant les unes sur les autres. Nous observons cela, par exemple , dans les vers 1044 et 1045 où Britannicus reprend le verbe « instruire » prononcé par son rival ou bien avec la réutilisation de « obéir » dans les vers 1036 et 1038. Le jeune …afficher plus de contenu…
] 1 bis[Enfin, fidèle à l’image de l’amante prête à tout pour sauver celui qu’elle aime, Junie, une nouvelle fois, intercède auprès de Néron pour qu’il épargne Britannicus.] 2/3[En effet, la dernière partie de la scène 8 est marquée par sa tentative qui, malheureusement, restera vaine dans la mesure où elle se finit par cet ordre de l’empereur : « Gardes, obéissez sans tarder davantage. »
La jeune fille , dans la scène 6 de l’acte II, avait déjà essayé d’empêcher son amant de trop se dévoiler sachant qu’ils étaient observés par Néron. Ici , les deux questions rhétoriques « Que faites- vous ? » Et « Son bonheur peut-il exciter votre envie ? » soulignent non seulement l’abomination