Corpus de texte : les robots
Tout d’abord, nous pouvons voir qu’un lien est mis en place entre le robot Cutie et la raison. En effet, dans cet extrait, on remarque que Cutie, le nouveau robot crée par Donovan et Powell, fait preuve d’une introspection intéressante. Il arrive donc à penser par lui-même comme on le voit à la ligne 2 et 3 où il se demande « quelle est la cause de [son] existence ». De plus, cette autoréflexion dont Cutie est l’auteur s’intensifie lorsqu’il utilise un vocabulaire de défense tel que n’accepter « le diktat autoritaire » (l.8) de Donovan ou bien protester « en un geste de protestation » (l.7). Il justifie cela par une proposition principale au présent de vérité générale puisqu’il impose qu’« une hypothèse doit …afficher plus de contenu…
Ainsi, au lieu de se montrer au service de l’homme, le robot construit un raisonnement pour démontrer sa supériorité et renverse la situation en précisant que le raisonnement des scientifiques est irrationnel.Enfin, nous sommes donc appelés ici à voir que le robot Cutie, création devant obéir aux ordres de l’homme, n’est pas apte aux conditions des trois lois de la robotique imposée par Asimov. En effet, tout le long de son discours, Cutie a tout d’abord enfreint la première loi qui est de ne pas porter atteinte à un être humain en ripostant les paroles de ses créateurs par « ses fortes mains » (l.7). La seconde loi énonçant qu’un robot doit obéir aux ordres d’un être humain n’est pas respectée non plus : comme on le voit à la ligne 8 avec sa réplique « je