Corpus
Q°1 et 2 du corpus
1° Le corpus qui nous est proposé est composé de 3 textes. Le texte 1 de La Rochefoucauld, Maxime. Le texte 2 de Jean-Jacques Rousseau, Emile ou De l’éducation et le texte 3 de Choderols de Laclos, Les Liaisons dangereuses. Chacun de ces 3 textes nous ramène à une sorte de moral à la fin ou tout au long de l’écrit. Ces textes nous posent des questions sur « l’homme ». Les textes 1, 2 et 3 nous parlent des vertus, d’intérêt.
2° Dans son texte, La Rochefoucauld rapporte toutes les actions des hommes à leur besoin de satisfaire leurs intérêts. L’homme est par nature égoïste, soumis à l’amour propre. Selon lui, l’homme méprit de petits intérêts pour en trouver de plus grands. Tout est question de « sois même ». L’homme fait tout par intérêt, pour son intérêt mais cela en le déguisant en mettant « la société » devant. Or selon Rousseau, l’homme à ses propres intérêts, certes, mais des intérêts qu’il partage avec autrui. Autrui qui est l’amitié sans qui l’homme ne pourrait rien partager et donc rien faire de bon ou de bien. Selon Rousseau il y a moral dans tout cœur. De par sa nature, l’homme éprouve un sentiment de pitié pour celui qui souffre sans que son intérêt entre en compte avec les relations envers l’autre.
La Rochefoucauld a plutôt une vision négative de l’homme et de tout ce qu’il entreprend de faire dans sa vie alors que Rousseau a plutôt une vision positive de l’homme.
Dans chacun de ces 2 textes on parle de vertu et d’intérêt mais qui sont exploités différemment pour chaque auteur. Pour La Rochefoucauld la vertu de l’homme est plus par intérêt alors que pour Rousseau cette vertu n’est pas un intérêt, n’entrant pas en compte avec les relations de