I. Introduction. Ces trois textes, de grands écrivains pour la plupart réalistes, sont des extraits d’œuvres : nouvelles et romans, réalistes. Tous datant du XIXième siècle, ils retracent chacun la vie de femmes. Le texte prénommé A est intitulé Un cœur simple, 1877, Gustave FLAUBERT. Il retrace le dur travail d'une servante nommée Félicité. Le second extrait, B, est d’Émile ZOLA, 1883, et s'intitule Au bonheur des dames. Il s'y décrit l'usure du corps de Denise, jeune vendeuse, et l’acharnement qu'elle met a la réalisation de son travail. Le troisième texte : C s'intitule Bel Ami, 1885, de Guy de MAUPASSANT, explique la vie paysanne de Madeleine la jeune épouse de Georges DUROY, et détaille sur le portrait physique et psychologique de la mère du jeune époux.

Félicité, Denise et la mère de Duroy, respectivement les personnages de Un cœur simple, Au bonheur des dames et Bel-Ami, sont, par le caractère concrets et banals, accessibles a tous. Il s’agit de personnages qui s’inscrivent dans la vie de tous les jours : une servante, une vendeuse et une mère. Effectivement, Flaubert écrit : « sa servante Félicité » , on devine que Denise est une vendeuse grâce, entre autre, « paquets de vêtements » et Maupassant parle de « la mère de Duroy ». Nous nous demanderons en quoi le portrait de ces personnages est rédigé de façon réaliste.

I. Des personnages usées. Dans chacun de ces trois extraits, la description est très présente, elle participe à l’élaboration d’un personnage réaliste. On semblerait remarquer que chacun de ces texte traite sur la vie de femmes, meurtries et brisées par le travail. Leur activité est tout aussi commune. Comme dans le texte A : Félicité s’occupe de toutes les tâches ménagères, je cite : « elle faisait la cuisine, le ménage […] des autres servantes ». De plus, Flaubert la décrit comme étant : « une femme en bois, fonctionnant de manière automatique ». Cet automatisme est traduit dans le texte par des