Corpus
L’extrait de Zone que ns présentons (v. 1 à 41) offrent 2 centres d’intérêt très liés l’un à l’autre : le goût du modernisme, à travers l’évocation de la société contemporaine, et la profondeur du sentiment religieux.
I – L’EXPRESSION DU MODERNISME
(Le goût d’A. pr le monde qui l’entoure se manifeste ici dans une esthétique résolument moderniste du discours poétique : le mélange des personnes des verbes).
A) L’esthétique moderniste
- Le 1er vers du texte exprime clairement une des raisons du choix du poète = la lassitude dvt les formes d’art qui lui paraissent dépassées, le néo-classicisme académique, le symbolisme, et même l’impressionnisme (rappel en cours).
- Les formes modernes de l’architecture fascinent A. : ce sont des constructions industrielles dt la simplicité le séduit (v. 6 « les hangars de Port-Aviation) ; c’est aussi l’esthétique de la ferraille, la tour Eiffel qu’ont peinte si svt Delaunay et Chagall ( faire une recherche sur ces peintres), v. 2 : « Bergère ô tour Eiffel… » = l’image qui se dév. Ds ce vers est plastiquement intéressante : les courbes des arches des ponts de la Seine évoquent les dos de moutons en troupeau. Elles appellent l’assimilation de la tour, forme isolée sur les quais, et verticale, à une bergère. Cette bergère est située sur une berge de la Seine. On notera également le caractère insolite du bêlement des sirènes de péniches.
B) Le champ lexical de la vie quotidienne
- Amoureux de Paris, c’est surtout la ville moderne qu’A. aime décrire. Plutôt que les grands monuments classiques, c’est une rue «