Corpus
à la bonne chère prodiguée par le maître du chien enchaîné de la fable
Le loup de la fable, apercevant le cou pelé du chien bien nourri mais à la chaîne, s’étonne : « vous ne courez donc pas où vous voulez ? »
Quant à La Fontaine, il présente un chien-esclave satisfait, prêt à toutes les bassesses comme « donner la chasse […] aux mendiants » pour obtenir « une franche lippée » de son maître. Le loup, insensible aux arguments tentateurs du chien préfère mourir de faim dans les bois et ne voudrait « pas même à ce prix un trésor » d’où sa course éperdue et libre.
tandis que La Fontaine propose un exemple moral et une leçon individuelle.
La Fontaine dans Le loup et le chien critique les comportements humains en faisant réfléchir aux valeurs essentielles : la liberté plutôt qu'une servitude confortable !
Le Loup renonce au confort (« os de poulets, os de pigeons »), et le mépris des richesses lui fait dire : « de tous vos repas/Je ne veux en aucune sorte,/Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor ».
. Le Loup et le Chien présente deux modes de vies opposées, celui du loup qui est libre et celui du chien qui est lui au service de son maître, reprenant ainsi une thématique identique à celle des Anciens (l’opposition entre l'esclavage et la liberté).
Dans le