Correction tonton
Première partie
1. Quelles sont les deux conceptions de l’information journalistique que Pérec oppose ?
D’un côté le journalisme qui crée du sensationnel pour capter l’attention et de l’autre la chronique de la réalité quotidienne qui, aux yeux de Pérec, constitue le seul vrai journalisme.
Une des difficultés du texte réside dans l’ambiguïté de ce qu’il faut entendre par banalité. Pérec dénonce t-il la banalisation de la souffrance ou appelle-t-il de ses vœux le récit de la vie ordinaire ?
2. En représentant « le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire », une campagne de communication peut-elle être efficace ?
La mise en scène de vies ordinaires facilite l’identification, incarne le message, le rend plus humain (ex : Michel reprend des pâtes / Sécurité routière) et donc plus crédible. Elle donne force de preuve par l’exemple (ex : micro-trottoir Plantafin). Tous les exemples de Storytelling type Acadomia.
A l’inverse, l’irruption d’un « People » comme Karl Lagerfeld dans une campagne pour la Sécurité Routière répudie la banalité au profit de l’efficacité de la « starification ». La pratique de l’hyperbole, transformant le produit en objet magique ou divin (utilisation de la mythologie par Ferrero, la bouteille Perrier résistant à la fonte du réel), manifeste la puissance renouvelée de l’extraordinaire.
Deuxième partie
Questions d’analyse
1) Par quels moyens ces deux affiches impliquent-elles la cible ?
La frontalité des regards implique le spectateur dans une confrontation des mondes propres à chacun.
L’invasion des objets dans le fouillis rétrécit l’espace aux dimensions d’une intimité dévoilée.
L’empilement des objets utilitaires, ludiques ou autres manifeste l’impossibilité d’une organisation de l’espace comme d’une hiérarchisation des activités, créant par là-même un univers étouffant à l’opposé de l’univers dépouillé du Design.
Les personnages sont contraints à