corrigé bac français 2014
A) Rappel des principes.
• La question de corpus porte sur les trois textes proposés. Il faut donc bien répondre à la question en évoquant les trois textes : chacun d'eux doit être cité au moins une fois.
• Structurer sa réponse : intro, développement (deux ou trois parties), conclusion.
• Ne pas entrer dans le détail d'un commentaire, mais expliciter les grandes idées.
• Eviter les plans du genre « premier texte, second texte, troisième texte », mais parler des textes ensemble, en essayant plutôt de trouver en quoi ils sont différents (1ere partie) puis en quoi ils sont similaires (2eme partie), ou l'inverse.
• Appuyer ses affirmations par des citations du ou des textes concernés.
• Eviter de parler de « Texte A », « Texte B », « texte C »...
B) Pistes de réponses
• Dans les quatre textes, il s'agit de personnages qui contemplent le paysage par la fenêtre : situation passive, dans laquelle c'est le paysage qui fait naître des pensées ou des idées.
• Mais la perception de ce paysage est « colorée » par l'état d'esprit des personnages. Toute l'habileté du romancier est de traduire cet état d'esprit par la description qu'il fait du paysage, que ce soit en focalisation externe ou interne.
• dans le texte de Stendhal, cet état d'esprit est traduit par le champ lexical de l'enchantement, de la beauté : « sublime », « joli », « jolies cages », « s'amusait », « majestueusement », « ému et ravi », « admirant »... Le narrateur omniscient nous décrit à la fois le paysage et son effet sur le héros.
• Même procédé et même construction dans le texte de Flaubert : description d'abord tout au long du second paragraphe, puis focalisation interne (« la pensée s'égarait », « elle aurait voulu »...). Mais cette fois, le paysage n'est pas contemplé pour lui-même : il provoque une évocation (cloche = couvent d'autrefois) qui traduit la nostalgie (« comme autrefois ») et le sentiment de vague tristesse de l'héroïne (« un