Corrigé de locke
Si quelqu’un nous demande qui nous sommes, nous décrivons notre identité en citant, par exemple, les traits physiques ou psychologiques …afficher plus de contenu…
Le fait que la conscience accompagne toujours la pensée, donc que le sentiment d’être sujet de ses pensées accompagne toute pensée permet, comme nous l’avons vu précédemment, de s’identifier à soi-même. C’est toujours le même moi qui pense. La conscience est donc « ce qui fait que chacun est ce qu’il nomme soi-même » (l. 12), c’est-à-dire ce qui fait que chacun a conscience de soi comme individu distinct et comme étant toujours une seule et même personne. Ainsi le moi n’est pas attaché à un être mais à un sentiment, le sentiment de nos actions, à l’occasion duquel nous percevons que nous sommes une personne. Nous ne …afficher plus de contenu…
Locke a commencé par définir une personne comme un être conscient de soi. Un être conscient de soi est un être capable de s’identifier à lui-même, c’est-à-dire un être qui peut faire référence à soi-même en disant « moi ». Après avoir montré que le moi en question se réfère à la conscience, Locke a ainsi pu définir l’identité personnelle comme identique à la conscience. La conscience est ce qui en nous s’identifie constamment comme un seul et même moi, ce qui en nous reste identique et fait de nous une seule et unique personne. Il serait intéressant d’approfondir le rapport entre conscience et responsabilité qui