Corrige_commentaire_theatre

1677 mots 7 pages
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Objet d'étude : le théâtre

Introduction En 1932, Jean Cocteau rédige et fait jouer La Machine infernale, pièce de théâtre dans laquelle il réécrit le mythe d'OEdipe. La plupart des spectateurs connait sans doute, dans ses grandes lignes, l'histoire de ce héros qui, de Sophocle à la psychanalyse, hante la culture occidentale. Pourtant, Cocteau prend la peine d'insérer, en tête de sa pièce, un prologue prononcé par une « voix » énigmatique, qui raconte l'histoire du personnage principal de la pièce. Cette insertion est doublement problématique : d'une part, résumant l'action dans son entier, le prologue ôte à la pièce tout suspens ; d'autre part, le type narratif retenu par Cocteau pour les premières minutes de sa pièce contraste avec le genre du théâtre, qui veut qu'une histoire soit présentée en actes, non en discours. Nous allons montrer que ce prologue reçoit trois fonctions particulières : il sert d'exposition à la tragédie de Cocteau, il permet à l'auteur de moderniser le mythe, il conduit également à réfléchir au principe même de l'écriture dramatique.

I. Une scène d'exposition tragique

1. présentation des lieux, des personnages et de l'action
Il s'agit d'une sorte de rappel de l'arrière-plan mythique de la pièce. Tous les spectateurs, quelle que soit leur culture, disposent ainsi des mêmes informations.

2. le registre tragique
La Voix, qui est celle de Cocteau lui-même lors des premières représentations, crée un lien direct entre auteur et spectateur (l.28). L'auteur, dans une sorte de transition entre le monde réel et le monde imaginaire de l'espace scénique, indique au spectateur ce qu'il doit comprendre du spectacle.
- registre tragique, lexique de la fatalité, vocabulaire de la mort, "anéantissement mathématique d'un mortel", allitération en [m], formule rythmée, implacable.
OEdipe est bien un héros ni tout à fait bon, ni tout à fait méchant, qui passe du bonheur au malheur en fonction d'un crime qu'il

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