Corriger commentaire d'egisthe
Premièrement Egisthe, après sa déclaration, redécouvre la ville d’Argos : Celle-ci lui apparait sous la forme d’un don. Tout au long de sa réplique, il ne va cesser de remercier celui qui est à l’origine de ce don « merci pour ce don ». Ce don v se révéler être divin par le champ lexical du sacré : « invoquer dieu « et l’identité du donateur va être de plus en plus précise avec l’utilisation d’une gradation « puissances du monde […] vous […] il […] Dieu ». Grâce à la gradation, Giraudoux intensifie le discours d’Egisthe et il crée un suspens sur l’identité du donneur.
De même, Egisthe redécouvre Argos sous un nouveau jour « lorsque le brouillard s’est évanoui » comme un rideau qui se lève. Il entrevoie un Argos paisible, rural avec un champ lexical de la nature : « pruneau […] lac [..] sa terre […] un pigeon », et il associe cette nouvelle apparence de ville à un enfant qui va naitre « première haleine », « son premier geste », « son premier cri ». La répétition de l’adjectif « premier » insiste sur le caractère nouveau d’Argos. L’utilisation de plusieurs déterminants possessifs« son…ses » et de la personnification donne un caractère vivant à Argos. Comme l’explique cette comparaison « Egisthe a reçu ce matin [...] comme une mère son enfant ». Il compare l’Argos nouveau à un enfant qui vient de naître et que l’on remet à sa mère. On peut donc dire que le lien entre Egisthe et Argos est indissoluble.
Cependant il ne reçoit pas Argos seulement en tant que roi, mais il en fait son éloge en tant qu’homme. A ses yeux, Argos est une ville utopique parfaite et il ne cesse de la comparer à d’autres lieux pour mettre l’accent sur sa perfection : 3et je suis heureux […] Argos ». Egisthe exprime son amour pour cette ville à travers ses exclamations et ses invocations lyriques « O Bonheur ! […] Quelle joie ! […] que je suis heureux ! ». Tout en faisant l’éloge, il qualifie