Coup de boule zidane
1 C’est par exemple le raisonnement tenu par le publiciste jacques Séguéla dans le figaro du 11 juill (...)
1Le 9 juillet 2006, durant la finale de Football Italie-France, les français ouvrent la marque par leur joueur Vedette Zinédine Zidane qui accomplit là son dernier match. Peu après l’Italie revient au score grâce à Marco Materazzi. A dix minutes de la fin de la partie, alors que le score est toujours de 1-1, Zidane assène un coup de tête à Matérazzi. Comment le français allait-il expliquer ce geste violent et prémédité ? Cette faute allait elle déconstruire son image de « star » ou au contraire, la conforter dans son exceptionnalité ? Zidane (bien aidé par des médias nationaux complaisants) développa une stratégie visant non seulement à excuser son geste mais en outre à renverser la charge de l’accusation. Dans un premier temps de retour d’Allemagne, invité avec les membres de l’équipe de France au palais présidentiel, il prit des attitudes d’enfant fautif et repentant, jacques Chirac non seulement lui pardonna, mais félicita le « génial capitaine ». L’idole footballistique fut présentée comme plus proche des français, car ayant lui aussi ses propres faiblesses1. Dans un deuxième temps Zidane fit de son adversaire, pourtant frappé, le fautif. Il présenta son coup de tête comme la réponse à une violence subie durant tout le match et qui culmina dans des insultes touchant sa famille.
2 Les éducateurs sportifs étaient en effet les seuls à déplorer ouvertement une inversion des identif (...)
3 Essayant ainsi également de désamorcer les critique du sport voyant dans la coupe du monde l’expres (...)
4 En effet la future candidate socialiste à la présidence de la république qui souffrait d’un déficit (...)
5 Le Président de la république algérienne ayant pour sa part envoyé un message de félicitations fais (...)
6 Même si comme on s’en doute la presse italienne et l’entraîneur de la squadra azzura ne l’entendait (...)
7 400 000