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Le terme génocide est un néologisme formé en 1944 par Raphael Lemkin, à partir de la racine grecque genos, « naissance », « genre », « espèce », et du suffixe « cide », qui vient du terme latin caedere, « tuer », « massacrer ». Définissant ce mot hybride comme le crime contre l'humanité perpétré par les nazis contre les peuples juif et tzigane durant la Seconde Guerre mondiale. « Par génocide, nous entendons la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique. »
En hébreu, Shoah signifie catastrophe et aussi destruction. Ce terme est de plus en plus employé, de préférence à "holocauste", pour désigner l'extermination systématique des Juifs perpétrée par le régime nazi durant la seconde guerre mondiale de 1941 à 1945.
Près de 6 millions de Juifs (5 700 000 d'après l'estimation du tribunal de Nuremberg) – soit les deux tiers des Juifs d'Europe, hommes, femmes et enfants - furent assassinés durant cette période pour des raisons racistes. Selon Hitler et les dirigeants nazis, la race juive était une menace pour la pureté du sang allemand et donc pour la préservation de la race aryenne.
La connaissance du génocide juif s'appuie sur des sources multiples: pièces officielles et documents d'époque; témoignages de survivants ; aveux circonstanciés d'exécutants devant les tribunaux; correspondance, discours, publications d'époque ou d'après-guerre. Les historiens travaillent depuis un demi-siècle sur des centaines de milliers de pièces d'archives.
En quoi est-ce un crime contre l'humanité ?
L'extermination des Juifs durant la seconde Guerre mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique qui justifie cette appellation de Crime contre l'Humanité.
Selon le statut de Rome de la cour pénale internationale (art 7), l'extermination systématique dont fut victime le peuple juif constitue un crime contre l'humanité. En effet l'extermination des Juifs fit l'objet d'un programme politique nommé