Cours de traductologie
I
II
III
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Compléments au schéma du « salto mortale » (p2)
a. Problématique de l’optimisation de la traduction (p2)
b. Critique du contrastivisme (p2)
c. Problématique des langues indoeuropéennes par opposition à des langues linguistiquement lointaines (p2)
La substance didactive de la traductologie (p3)
a. Définition de la traductologie (p3)
b. Théorèmes culinaires et non culinaires de JRL (p3)
c. Le quatrain traductologique de JRL (p5)
Le défi phraséologique de la traductologie (p6)
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I. Complément au schéma du « salto mortale »
a. Problématique de l’optimisation de la traduction
Quelques précisions sur le troisième schéma du salto mortale de la déverbalisation.
Rappel : la phase 1 est la phase de lecture-interprétation, suivie du salto mortale qui permet d’appréhender le sens, puis de la phase 2 de réexpression et de production de la traduction.
Le traducteur se heurte alors au problème d’optimisation de la traduction :
. Relecture cible : il s’agit de se relire pour s’assurer de la correction de la langue (est-ce du bon français ?) Risque : oublier le rapport au texte source et faire de l’hyper-traduction au risque de perdre le contexte de l’original.
. Si nous sommes insatisfaits de notre traduction, relire ne suffit pas : il faudra produire une nouvelle traduction.
b. Critique du contrastivisme
[Remarque : Michel Ballard prône une traductologie descriptive, que JRL considère comme une « traductologie d’hier », car elle compare le décalage entre la traduction et le réel. Or nous devons nous pencher sur ce que nous traduisons aujourd’hui (pas sur qu’untel a traduit hier). La « Méthode de traduction » de JP Vinay et J. Darbelnet est critiquée par tous, mais personne ne fait mieux. Auguste Comte : « On ne détruit que ce qu’on remplace ».]
Le contrastivisme, théorie appuyée par M. Ballard, J.-P. Vinay et J. Darbelnet entre autres, consiste à comparer des modes d’expression, par exemple la stylistique de la langue française