Le frontispice de Man Ray

Une question à se poser au commencement de la lecture de cette oeuvre reste à présent celle du frontispice.
Il n'est en effet sur et certain, apres avoir feuilleter le livre et s'etre apercue qu'il y avait un poeme nommé Les Mains Libres, de se demander pourquoi le titre de ce poeme qui se trouve dans le receuil a été retenu pour tout le recueil et pourquoi le dessin n'a pas été retenu,lui,comme frontispice ?
Pourquoi alors est-ce le dessin du Pont brisé qui a finalement été retenu, alors qu'il semble avoir moins de rapport immédiat que le premier avec le thème des « mains libres » ?
L'illustration de ce fameux poeme utilisé comme frontispice représente une femme nue sur un pont brisé, avec une tour ancienne et un escalier. Le pont brisé ne sert à rien, il ne permet pas de traverser car la femme y prend toute la place du long de coprs. La chevelure de la femme est en contact avec l'eau ce qui fait allusion a un certain érotisme que Eluard veut nous faire paraitre et son visage s'y reflète comme si elle s'admirait elle meme dedant. Son bras crée une voûte qui met en contact le pont avec la tour : elle relie les éléments séparés et donne un sens à l'image : L'amour serait une échappatoire au réel insignifiant.
La femme sera au centre du recueil comme de l'image. La démesure de ses proportions par rapport à celles du pont montre son importance. L'arche de son bras rappelle les arches du pont. La courbe est omniprésente dans le paysage et dans la représentation sensuelle de la femme. Sa chevelure qui ruisselle le long de la tour jusque dans l'eau peut faire penser à celle de la sirène.

la preface de paul eluard est composée de cinq courts paragraphes, elle présente et justifie la collaboration entre le poète et le dessinateur : faire naître le désir
« Le dessin de Man Ray : toujours le désir, non le besoin… Man Ray dessine pour être aimé.»
Le désir engage nécessairement deux êtres. Il est une projection de soi sur l’autre et