cours sur la Turquie
BIBLIOGRAPHIE :
Ouvrage de Marcel Bazin et Stéphane de Tapia. : La Turquie, géographie d’une puissance émergente (2012).
Revue Herodote, n° 148 : article entier sur la géopolitique de la Turquie (2013).
Géographie universelle : Afrique du nord, Moyen-Orient, Monde Indien (1995) G. Mutin
Manco : Les Turques en Europe, édition L’HARMATTAN (ou karthala) 2006
J.F. Deuvret : ouvrage consacré à Chypre : entre l’Europe et la Turquie (édition Karthala)
Kazancigil : La Turquie, idées reçues (édition Le Cavalier Bleu, 2008)
Vaner : La Turquie (édition Faillard 2005)
Les populations turques
I. Les populations turcophones
Populations turcophones définies comme celles qui parlent une langue turque.
A / Quelques remarques : populations qui parlent des langues qui présentent des caractéristiques communes (lexicales…). Le turc : actuel, comme il est parlé actuellement en Turquie. Apparentement en termes de lexique, de syntaxe, de phonétique. 3 traits caractéristiques de ces langues : agglutination de suffixes, l’ordre dit s.o.v. (sujet objet verbe), le vocalisme (langues qui comportent beaucoup de voyelles). Ces branches imposent la question du degré d’intercompréhension. Un turc comprend-t-il le cosaque, l’Azéri… ? Les turcs n’ont pas de difficultés à comprendre l’azéri. L’intercompréhension est assez moyenne, voire faible, entre le turc moderne et les langues Kiptchak. En revanche, elle est faible entre le turc et l’ouzbek. Il y a aujourd’hui des effectifs de locuteurs très variables. Dans ces langues turcs : grandes langues Le turc moderne (environ 80 millions de locuteurs), l’azéri (20 à 25 millions de personnes), l’ouzbek (environ 26 millions de locuteurs). Langues turcs de rang 2, parlées par quelques millions de locuteurs : Ouïghour, le tatar, le kazakh, le turkmène, kirghiz. Et les langues turques à faible effectif : de quelques centaines de millier à quelques centaines de locuteurs -6> les sakhas (ou iakoutes). Tsaatan :