Cours d'histoire
L’accès à la citoyenneté est restreint.
Il s’acquiert par la naissance : seuls les fils de citoyens peuvent le devenir, hormis quelques rares étrangers pour service exceptionnel rendu (doc. 8 p. 49).
Les conditions sont devenues plus sévères par le décret pris par Périclès• en 451 avant J.-C. Désormais, la mère doit également être elle-même fille de citoyen
Cela revient à limiter le nombre de citoyens et à refuser d’ouvrir la démocratie aux étrangers. Ni les femmes, confinées à la sphère domestique, ni les métèques, ni les esclaves, ne peuvent prétendre au statut de citoyens. Les femmes appartiennent néanmoins à la communauté civique.
Le régime politique athénien est bien connu grâce à une documentation abondante.
Introduit à Athènes à la fi n du VIe siècle avant J.-C., le système démocratique athénien est l’un des rares exemples de démocratie directe dans l’histoire. D’autres cités grecques ont adopté des systèmes démocratiques. Athènes est la seule pour laquelle les historiens disposent de sources abondantes sous la forme de milliers d’inscriptions, de nombreux discours, de traités politiques, historiques, philosophiques et même de pièces de théâtre. L’ensemble témoigne de la liberté du débat public à Athènes.
Les affaires de la cité sont administrées par les citoyens entre lesquels est établi un rapport d’égalité politique, base de la démocratie.
Après avoir connu différents régimes politiques – oligarchie, tyrannie – la cité athénienne devient une démocratie, régime fondé sur l’égalité politique. Deux réformes ont contribué à l’instauration de ce régime. Au milieu du VIe siècle avant
J.-C., Solon• établit le principe d’égalité devant la loi : l’isonomie. La loi doit être écrite et contrôlable par tous les citoyens. En – 508, Clisthène réorganise le découpage administratif de la cité athénienne. Il mêle les citoyens venus des différentes régions de l’Attique dans de nouvelles tribus. Ces réformes limitent le pouvoir des aristocrates au