Crise 1929
En effet, les garanties de placement dont le gouvernement se fait l’écho, le fonds de garantie des dépôts, permet en cas de défaillance d’un établissement bancaire de couvrir les placements des épargnants à hauteur de 70 000 €. Ce fonds de garanties est valorisé à seulement 1,79 milliards d’€ à fin 2007 (« une goutte d’eau à éteindre en cas d’incendie »). Ce fonds ne pourrait rembourser que 25 600 clients au plafond des 70 000 € de dépôts. Selon les estimations, ce fonds ne pourrait couvrir que 1/1000ième des dépôts sur le marché français. Les difficultés à créditer ce fonds de garantie s’expliquent pour partie par le manque cruel de liquidités des banques sur le marché. Cette absence de liquidités est là encore la résultante d’une alchimie financière qui n’a pas hésité à franchir la ligne jaune. Mais comment en sommes-nous arriver là ?
Première cause d’assèchement des banques : « la titrisation ». Le principe consiste à transférer des paquets de crédits, immobiliers notamment, dans des structures qui en assumaient le risque. Ces crédits ne figurant plus au bilan des banques, elles pouvaient octroyer de nouveaux crédits tout en continuant à respecter les ratios de solvabilité. Cette technique ne peut plus fonctionner actuellement d’où le besoin