Crise de crédit subprime
Sujet: la généralisation de la crise financière (crise de crédit subprime) depuis l’été 2007: déterminants et conséquences essentielles.
Depuis le début des années 80, le financement direct a gagné en importance au détriment du financement indirect, marquant le passage d’une économie d’endettement auprès des banques (1945-1979) à une économie de marché de capitaux, accompagné d’une politique monétaire restrictif. Pendant cette période, le rôle des banques s’est atténué. Cette économie de marché a causé une crise spéculative au japon en 1991. En effet les entreprises et les ménages ont remarqué, que conserver leur épargne à la banque était alors peu payant, comparé à l'investissement à la bourse, dont les cours boursiers augmentaient sans cesse. La crise financière japonaise a résulté de la baisse soudaine des cours boursiers, provoquée par la baisse des profits des entreprises à la suite de la récession américaine et d'une politique monétaire plus restrictive au Japon. La baisse des cours a entraînée des ventes rapides de titres, ce qui a accéléré la baisse des valeurs.
Suite à la crise Japonaise de 1991, les premiers symptômes de la bulle technologique apparaissent en 1995. Les investisseurs investissaient en masse dans ce secteur, ce qui s’est traduit par des volumes importants d’émissions d’actions, d’emprunts et de crédits bancaires. Ainsi les valeurs boursières des entreprises du secteur technologique ont augmenté sans lien avec leur chiffre d’affaires réel ou leurs bénéfices. Les actions émis par les sociétés Internet sont devenus sur évaluer par rapport a leur valeur fondamentale. La bulle finit par « éclater » à partir de mars 2000, sous forme d'un krach, s'étendant à l'ensemble des bourses et initiant une récession économique de ce secteur et de l'économie en général.
Aux Etats-Unis, après les attentats de septembre 2001, les Américains ont privilégié une politique économique active, autrement dit, une politique budgétaire active,