Crise de cuba
Le 23 mai 1963, à l’occasion d’un meeting pour l’amitié entre les peuples de l’Union soviétique et de la République de Cuba, Nikita Khrouchtchev, Premier secrétaire du Parti communiste de l’Union soviétique, dresse le bilan de la crise de Cuba.
Maintenant, six mois après ces événements, toute la gravité du danger qui pesait sur le monde par suite des agissements perfides des forces agressives de l’impérialisme américain,
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ressort plus clairement encore. Les milieux bellicistes des Etats-Unis avaient pris des mesures telles qu’elles plaçaient l’humanité au bord de la guerre thermonucléaire mondiale. La crise des Caraïbes fut un des conflits les plus graves de toute la période d’après-guerre entre les forces du socialisme et de l’impérialisme, entre celles de la paix et de la guerre. Préparant l’invasion armée de cuba, les milieux agressifs américaines espéraient que l’Union soviétique et les autres pays socialistes ne pourraient prêter une aide efficace à la République cubaine.
Les calculs des impérialistes américains, qui voulaient étouffer la révolution cubaine, furent déjoués grâce à la ferme attitude du gouvernement de la République cubaine présidé par le camarade Fidel Castro, grâce à la cohésion combative du peuple cubain, grâce à l’aide militaire de l’Union soviétique ainsi qu’au puissant soutien moral et politique des pays socialistes. Puisque le danger réel d’un conflit militaire entre deux puissances nucléaires – l’Union soviétique et les Etats-Unis – avait surgi, la crise cubaine, de locale qu’elle était, devint une crise mondiale. Dans ces conditions, il était nécessaire de chercher une issue sur la base d’un compromis raisonnable. CettesolutiondelacrisedesCaraïbesdéjoualesprojetsdelaclique militaireaméricaine. Ce fut une victoire politique de la paix et de coexistence pacifique, grâce à laquelle les conquêtes révolutionnaires du peuple cubain furent protégées ? Grâce à cette victoire, le