Crise et intelligence économique
l’intelligence économique
La crise économique actuelle est un coup de massue pour les entreprises nationales. La chute des sources de crédit a complexifié le financement des investissements, la crise de confiance qui frappe la France a fortement réduit la consommation des ménages. Cela a participé à une forte chute de la croissance économique (prévisions de -0.4% en France en 2009 selon l’OCDE). Bien que la majorité des grandes puissances économiques occidentales soit sévèrement touchée par cette crise, près des deux tiers des économies mondiales connaitront cette année une croissance entre 6 et 10%[1]. Les actualités économiques nationales sont contrastées à l’étranger. Si elles veulent aller conquérir de la croissance, les compagnies françaises doivent à terme se tourner vers l’international afin de maintenir leur niveau de compétitivité et préserver des emplois. Une telle orientation doit s’accompagner d’ajustements de la part des entreprises si elle veut s’avérer fructueuse.
Depuis maintenant plusieurs années des mesures d’incitation à l’innovation et à l’utilisation de procédés d’intelligence économique ont été développées de manière coordonnée par l’Etat, les chambres de Commerce et d’Industrie et les collectivités territoriales. Dans la lignée du rapport Carayon sur l’intelligence économique, la compétitivité et la cohésion sociale, le soutien à la mise en commun de l’information et au regroupement des forces économiques à des fins d’intelligence économique et d’innovation s’est accéléré. Le résultat le plus visible de cette démarche est la création de pôles de compétitivité certifiés par l’Etat. Les 71 pôles retenus bénéficient de structures d’intelligence économique qui leur permettent de mutualiser des veilles sectorielles ainsi que de surveiller des marchés étrangers. Leur organisation en clusters leur permet par ailleurs de réaliser des économies d’échelle en dépenses de Recherche et Développement.
La véritable