La crise financière un phénomène mondial
Sans remonter à la grande spéculation sur les bulbes de tulipes dans la Hollande au 17éme siècle, force est de constater que les crises financières ont une longue histoire que l’actualité tout comme la complexité des mécanismes à l’œuvre font souvent perdre de vue. Leur nature et leur fréquence ont en effet de la mondialisation financière. Le processus de libéralisation des mouvements de capitaux et les innovations financière qui l’accompagnent modifient ainsi l’ordre financier international et appellent de nouvelles méthodes pour en assurer la stabilité. Les crises financières se succèdent, mais se rassemblent-elle ? peut on identifier au-delà des spécificités de chaque crise un ou plusieurs éléments communs d’interprétation ?
Points communs des crises passées ?
Au cour des quatre derniers siècles, ces épisodes se sont succédés sans que les investisseurs semblent ne jamais apprendre de leur erreurs. La première crise de l’histoire a eu lieu en Hollande en 1634 et concernait les bulbes de tulipes, plutard en Angleterre et en France les titres des 1ere compagnies par action furent en portes par la spéculation.
Au 19éme siècle plusieurs crises se succédèrent touchant les investissements routiers, immobiliers et ferroviaires. Plus prés de nous les crises boursières récentes ont fait tomber les indices américains en 1987, puis les indices Japonais en 1989-1990.
A chacune de ces occasions, on constate que la spéculation est un mouvement de masse au cour duquel l’euphorie nous atteint tous, à l’exception évidemment des plus sages. Des opportunités nouvelles d’investissement existent, le public et les perspectives de profit semblent infinies : on s’imagine dans une nouvelle ère. Un optimisme sans bornes s’empare des investisseurs, stimule chez eux l’appât du gain toujours présent et les prix des actifs s’envolent toutefois, le réveil est toujours brutal.
Historiquement, les crises selon leur intensité, ont souvent été suivies